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La bourse du carbone Scol’ERE est un projet pédagogique ludique et positif s’adressant aux élèves du primaire et visant la lutte aux changements climatiques par un passage à l’action. Développé par la Coopérative FA et notamment financé par le Fonds vert du ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, le projet est offert dans diverses régions du Québec. Alors qu’il s’agit d’une initiative presque taillée sur mesure pour une communauté engagée dans une démarche de planification stratégique « Natural Step », la Ville de Rivière-du-Loup a fait les démarches nécessaires afin de pouvoir offrir son approche éducative positive aux écoles louperivoises intéressées, une première pour Rivière-du-Loup.

Plus précisément, la bourse du carbone Scol’ERE invite les élèves à réaliser une grande enquête où ils apprennent, par des jeux interactifs et colorés, qu’ils ont un rôle à jouer dans la diminution des gaz à effet de serre et qu’ils peuvent faire de petits gestes quotidiens afin de mieux protéger l’environnement. Rapidement, chaque participant réalise qu’on n’a pas besoin de devenir un grand savant pour prendre soin de l’environnement! Le programme se divise en thèmes couvrant notamment les changements climatiques, la consommation, l’énergie, le transport et la gestion des matières résiduelles. Ce dernier point était tout particulièrement intéressant à aborder avec les jeunes louperivois, dans le cadre de la campagne de sensibilisation à la collecte des matières organiques.

Les élèves relèvent en outre les défis de la réduction des GES par des gestes concrets qu’ils décident eux-mêmes d’adopter en famille, parmi ceux que leur propose Global, leur ami enquêteur. À titre d’exemple, favoriser l’utilisation d’une bouteille d’eau réutilisable, privilégier l’achat de produits locaux, fermer les lumières à la sortie d’une pièce, remplacer par un substitut une portion de viande par semaine, s’assurer de connaître les matières compostables pour bien participer à la collecte des matières organiques de la municipalité ou encore atteindre l’objectif zéro gaspillage alimentaire.

Le résultat est tangible : ensemble, les groupes participants au programme en 2017-2018 au Québec s’étaient fixé un objectif de 2 millions de kg de CO2 évités. À ce jour, le compteur oscille tout près des 2,2 M de kg et continue de grimper!