Ville de Rivière-du-Loup

Toponymie

Chaque panneau de rue, chaque édifice municipal, chaque parc de Rivière-du-Loup raconte un fragment de notre histoire. Derrière ces noms se cachent des figures marquantes qui ont contribué à façonner la ville. Partez à leur rencontre et découvrez l’histoire qui se cache derrière la toponymie municipale.

  • Rue Euphémie-Chouinard

    Ouverte à l'automne 2025, une rue résidentielle du secteur des Plateaux, située dans la constellation de l'école de la Grande-Ourse, porte le nom d’Euphémie Chouinard. 

    Qui est-elle?

    Née le 8 octobre 1861, Euphémie Chouinard grandit dans le secteur qu’on connaît aujourd’hui sous le nom du Vieux Saint-Patrice. Fille d’un couple de cultivateurs qui tient le seul hôtel du coin, elle suit leurs traces en acquérant une terre avec son mari Joseph Lebel.

    Mère de 17 enfants — dont 11 atteindront l’âge adulte —, elle consacre une grande partie de son temps à tricoter, à coudre ou à réparer des vêtements. Son mari, pour sa part, s’occupe de la ferme, des champs et des animaux. Femme d’avant-garde, elle encourage ses filles à parfaire leur éducation, un choix audacieux à une époque où cela était souvent jugé superflu.

    En 1923, elle participe à la fondation du Cercle de fermières de Rivière-du-Loup et en devient la première présidente. Femme engagée et expérimentée, elle met alors son savoir-faire et ses compétences au service de l’association, qui se voue à l’amélioration des conditions de vie des femmes et à la valorisation du patrimoine.

    Tout comme de nombreuses artisanes de la région, Euphémie Chouinard a contribué à améliorer la vie des femmes et des familles, tout en préservant et transmettant un riche patrimoine culturel immatériel. Cette dénomination rend également hommage à l’importance de cet organisme centenaire, qui a marqué plusieurs générations de femmes dans notre communauté.

    Dire qu’elle a été une figure féminine marquante dans notre histoire, c’est presque… un euphémisme !

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    Dernière modification : 17 décembre 2025
    Rue Euphémie-Chouinard
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  • Lieux municipaux

    Plusieurs lieux municipaux portent aujourd’hui le nom des bâtisseurs inscrits à l’encre indélébile dans l’histoire de la ville.

    Salle Magloire-Deschênes (hôtel de ville)

    La salle de conférence située au premier étage de l’hôtel de ville est nommée en commémoration du souvenir de monsieur Magloire Deschênes, secrétaire-trésorier de la municipalité pendant plus de trente-cinq ans, soit de 1876 à 1911, et assistant-greffier de la cour du Recorder de mars 1911 à la fin de l’année 1912.

    Salle Évariste-Talbot (hôtel de ville)

    La salle de conférence située au sous-sol de l’hôtel de ville est nommée en commémoration du souvenir de monsieur Évariste Talbot, greffier et trésorier de la municipalité à compter de 1912 et greffier de la cour du Recorder de 1919 jusqu’à son décès en 1921.

    Salle Jean-Baptiste-Arthur-Chamberland (hôtel de ville)

    La salle de conférence située au rez-de-chaussée de l’hôtel de ville est nommée en commémoration du souvenir de monsieur Jean-Baptiste-Arthur-Chamberland (1817-1895), notaire et premier secrétaire-trésorier du village de Fraserville, du 9 septembre 1850 au 4 mai 1857, village qui allait devenir plus tard la Ville de Rivière-du-Loup.

    Édifice Rosaire-Gendron

    L’édifice municipal situé au coin des rues Saint-Elzéar et Lafontaine est nommé en commémoration du souvenir de Rosaire Gendron (1920-1986), qui fut maire de la Ville de Rivière-du-Loup de 1956 à 1968 et député du comté de Rivière-du-Loup–Témiscouata de 1963 à 1984, pour sa contribution au développement municipal et à la naissance du Foyer-Patro, devenu le complexe de la Cité des jeunes.

    Complexe Jean-Léon-Marquis

    L’édifice municipal situé au coin des rues Fraser et Joly est nommé en commémoration du souvenir de Jean-Léon Marquis (1925-2007), qui fut maire de la Ville de Rivière-du-Loup de 1983 à 1991, pour sa contribution au développement municipal et son rôle de visionnaire pour la restauration et le recyclage de l’ancien couvent des Sœurs du Bon-Pasteur en Maison de la culture en 1983.

    Bibliothèque Françoise-Bédard

    La Bibliothèque Françoise-Bédard, située sur la rue du Rocher, est nommée depuis 1990 en commémoration du souvenir de Françoise L’Écuyer-Bédard (1904-1988), qui fut la fondatrice de la première bibliothèque publique affiliée à l’Union des alliances françaises du Québec en 1954, municipalisée en 1980 et déménagée en 1983 dans l’ancien couvent des Sœurs du Bon-Pasteur, afin de reconnaître sa contribution exceptionnelle au développement culturel de Rivière-du-Loup.

    Salle Georgianna-Juneau (Maison de la culture)

    Le hall d’exposition du deuxième étage de la Maison de la culture est nommé en commémoration du souvenir de sœur Saint-Paul-de-la-Croix (1873-1940), enseignante passionnée en littérature au couvent du Bon-Pasteur de 1895 à 1901, qui communiqua sa passion à ses élèves et aux membres du cercle littéraire de Rivière-du-Loup en mettant en place, entre autres, le petit journal L’Alouette qui conquit rapidement la population.

    Salle Corinne-Cartier (Maison de la culture)

    La petite salle numéro 1, située au deuxième étage de la Maison de la culture, est nommée en commémoration du souvenir de sœur Marie-Joseph (1883-1963), qui se démarqua par son goût de l’enseignement, de la culture et de la composition musicale à titre d’enseignante au couvent du Bon-Pasteur de Rivière-du-Loup, au cours des années 1920-1927 et 1930.

    Salle Marie-Ange-Jolicœur (Maison de la culture)

    La petite salle numéro 2, située au deuxième étage de la Maison de la culture, est nommée en commémoration du souvenir de sœur Saint-Jean-Sauveur (1903-1973), qui se démarqua par un goût vif pour la musique vocale et instrumentale et l’enseignement musical qu’elle prodiguera au couvent du Bon-Pasteur de 1933 à 1935, de 1940 à 1944 et de 1950 à 1954.

    Salle Bon-Pasteur (Maison de la culture)

    La salle de spectacle située au troisième étage de la Maison de la culture est nommée en commémoration du souvenir des Sœurs du Bon-Pasteur, qui sont arrivées à Fraserville en 1860 pour prodiguer leur enseignement dans une petite école de village d’abord, puis dans l’édifice actuel construit en 1886.

     

    Dernière modification : 17 décembre 2025
    Lieux municipaux
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  • Demande de commémoration

    Le comité de toponymie s’inspire des politiques, des normes et des procédures en vigueur pour évaluer les propositions de noms et suggérer des noms de lieux pour les rues, parcs, ponts, bâtiments, installations récréatives et autres sur le territoire de la Ville. Il est formé d'un membre du conseil municipal, de la gestionnaire aux programmes et équipements communautaires et de citoyens.

    Pour suggérer un nom au comité de toponymie, nous vous invitons à remplir le formulaire ci-dessous et à l'envoyer à l'adresse indiquée. En plus d'honorer une personne, un événement, un groupe, un organisme ou une réalisation importante dans l'histoire de la ville, votre proposition doit respecter l'esprit du lieu ciblé ainsi que les thématiques existantes dans les différents quartiers.

    Dernière modification : 17 décembre 2025
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