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Ville de Rivière-du-Loup Toponymie
Plusieurs rues, édifices municipaux et parcs de Rivière-du-Loup racontent un fragment de notre histoire. Derrière leurs noms se cachent des figures marquantes qui ont contribué à façonner la ville. Partez à leur rencontre et découvrez l’histoire qui se cache derrière la toponymie municipale. (Cette section est évolutive et sera bonifiée au fil du temps.)
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Boulevard Armand-Thériault
Dernière modification : 18 décembre 2025QUI EST-IL?
Armand Thériault naît en 1922, dans la paroisse de Saint-François. Fils d’Omer Thériault et de Marie Louise St-Pierre, il fréquente l’école primaire ici, avant de poursuivre son parcours scolaire à Ottawa et à l’Université Laval, où il entreprend des études en médecine. Après une année d’internat dans les hôpitaux universitaires de Québec, il se spécialise en chirurgie générale dans certains des plus grands instituts du Canada, de la France, de la Suède et de l’Angleterre.
On devine la joie de la communauté quand, en septembre 1960, l’enfant prodigue annonce l’ouverture de sa clinique au 500, rue Lafontaine, en face du carré Dubé.
Notre polyvalent chirurgien, qui œuvre également à l’hôpital de Rivière-du-Loup (futur hôpital Saint-Joseph), ne fait pas que soigner ses concitoyens. Il fait preuve d’un « dévouement sans limite » envers sa communauté. Il offre des conférences, s’implique dans différentes associations et milite pour une réforme du système de santé. Déjà, à cette époque, il plaide pour une « assurance-maternité » et une baisse du coût des médicaments.
Toujours en 1960, le médecin est également premier au front quand des démarches s’amorcent pour réclamer au gouvernement provincial l’amélioration des services hospitaliers dans la région. Le nombre de lits suffit à peine à la demande et la situation risque de s’accentuer avec l’adoption de la Loi sur l’assurance-hospitalisation. En 1961, il se rend même à Québec pour déposer un mémoire au ministre de la Santé et député de Rivière-du-Loup, Alphonse Couturier, demandant la construction d’un nouvel hôpital.
LE DESTIN FRAPPE
En août 1964, lorsque les pépines arrivent pour creuser les fondations du futur centre hospitalier, dans les hauteurs de la ville, Armand Thériault n’est pas là.
Quelques mois plus tôt, la tragédie a frappé. À 42 ans, il perd la vie dans un violent accident de la route à Lauzon (actuel Lévis). Il laisse dans le deuil son fils François, âgé de 6 ans, et son épouse Judith Dufour, qui se trouvait à ses côtés dans la voiture. Grièvement blessée, elle ne pourra assister aux imposantes funérailles tenues à l’église de Saint-François-Xavier, remplie à pleine capacité.
Les citoyens, parents, amis et collègues sont nombreux à venir lui offrir un dernier hommage. Le maire Rosaire Gendron, le ministre Couturier et le Dr Yves Godbout, alors président du bureau médical, y assistent.
Armand Thériault n’a donc jamais pu sauver de vies dans ce nouvel hôpital régional pour lequel il s’était tant battu. Il a plutôt perdu la sienne, bien trop tôt.
Mais six décennies plus tard, c’est sur le boulevard qui porte son nom que l’on continue d’affluer pour recevoir des soins. Initialement nommé « boulevard Thériault » en 1969, son prénom s’est ajouté à la dénomination officielle par voie de résolution du conseil municipal en 1999.

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Rue Euphémie-Chouinard
Dernière modification : 17 décembre 2025Ouverte à l'automne 2025, une rue résidentielle du secteur des Plateaux, située dans la constellation de l'école de la Grande-Ourse, porte le nom d’Euphémie Chouinard.
Qui est-elle?
Née le 8 octobre 1861, Euphémie Chouinard grandit dans le secteur qu’on connaît aujourd’hui sous le nom du Vieux Saint-Patrice. Fille d’un couple de cultivateurs qui tient le seul hôtel du coin, elle suit leurs traces en acquérant une terre avec son mari Joseph Lebel.
Mère de 17 enfants — dont 11 atteindront l’âge adulte —, elle consacre une grande partie de son temps à tricoter, à coudre ou à réparer des vêtements. Son mari, pour sa part, s’occupe de la ferme, des champs et des animaux. Femme d’avant-garde, elle encourage ses filles à parfaire leur éducation, un choix audacieux à une époque où cela était souvent jugé superflu.
En 1923, elle participe à la fondation du Cercle de fermières de Rivière-du-Loup et en devient la première présidente. Femme engagée et expérimentée, elle met alors son savoir-faire et ses compétences au service de l’association, qui se voue à l’amélioration des conditions de vie des femmes et à la valorisation du patrimoine.
Tout comme de nombreuses artisanes de la région, Euphémie Chouinard a contribué à améliorer la vie des femmes et des familles, tout en préservant et transmettant un riche patrimoine culturel immatériel. Cette dénomination rend également hommage à l’importance de cet organisme centenaire, qui a marqué plusieurs générations de femmes dans notre communauté.
Dire qu’elle a été une figure féminine marquante dans notre histoire, c’est presque… un euphémisme !

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Lieux municipaux
Dernière modification : 17 décembre 2025Plusieurs lieux municipaux portent aujourd’hui le nom des bâtisseurs inscrits à l’encre indélébile dans l’histoire de la ville.
Salle Magloire-Deschênes (hôtel de ville)
La salle de conférence située au premier étage de l’hôtel de ville est nommée en commémoration du souvenir de monsieur Magloire Deschênes, secrétaire-trésorier de la municipalité pendant plus de trente-cinq ans, soit de 1876 à 1911, et assistant-greffier de la cour du Recorder de mars 1911 à la fin de l’année 1912.
Salle Évariste-Talbot (hôtel de ville)
La salle de conférence située au sous-sol de l’hôtel de ville est nommée en commémoration du souvenir de monsieur Évariste Talbot, greffier et trésorier de la municipalité à compter de 1912 et greffier de la cour du Recorder de 1919 jusqu’à son décès en 1921.
Salle Jean-Baptiste-Arthur-Chamberland (hôtel de ville)
La salle de conférence située au rez-de-chaussée de l’hôtel de ville est nommée en commémoration du souvenir de monsieur Jean-Baptiste-Arthur-Chamberland (1817-1895), notaire et premier secrétaire-trésorier du village de Fraserville, du 9 septembre 1850 au 4 mai 1857, village qui allait devenir plus tard la Ville de Rivière-du-Loup.
Édifice Rosaire-Gendron
L’édifice municipal situé au coin des rues Saint-Elzéar et Lafontaine est nommé en commémoration du souvenir de Rosaire Gendron (1920-1986), qui fut maire de la Ville de Rivière-du-Loup de 1956 à 1968 et député du comté de Rivière-du-Loup–Témiscouata de 1963 à 1984, pour sa contribution au développement municipal et à la naissance du Foyer-Patro, devenu le complexe de la Cité des jeunes.
Complexe Jean-Léon-Marquis
L’édifice municipal situé au coin des rues Fraser et Joly est nommé en commémoration du souvenir de Jean-Léon Marquis (1925-2007), qui fut maire de la Ville de Rivière-du-Loup de 1983 à 1991, pour sa contribution au développement municipal et son rôle de visionnaire pour la restauration et le recyclage de l’ancien couvent des Sœurs du Bon-Pasteur en Maison de la culture en 1983.
Bibliothèque Françoise-Bédard
La Bibliothèque Françoise-Bédard, située sur la rue du Rocher, est nommée depuis 1990 en commémoration du souvenir de Françoise L’Écuyer-Bédard (1904-1988), qui fut la fondatrice de la première bibliothèque publique affiliée à l’Union des alliances françaises du Québec en 1954, municipalisée en 1980 et déménagée en 1983 dans l’ancien couvent des Sœurs du Bon-Pasteur, afin de reconnaître sa contribution exceptionnelle au développement culturel de Rivière-du-Loup.
Salle Georgianna-Juneau (Maison de la culture)
Le hall d’exposition du deuxième étage de la Maison de la culture est nommé en commémoration du souvenir de sœur Saint-Paul-de-la-Croix (1873-1940), enseignante passionnée en littérature au couvent du Bon-Pasteur de 1895 à 1901, qui communiqua sa passion à ses élèves et aux membres du cercle littéraire de Rivière-du-Loup en mettant en place, entre autres, le petit journal L’Alouette qui conquit rapidement la population.
Salle Corinne-Cartier (Maison de la culture)
La petite salle numéro 1, située au deuxième étage de la Maison de la culture, est nommée en commémoration du souvenir de sœur Marie-Joseph (1883-1963), qui se démarqua par son goût de l’enseignement, de la culture et de la composition musicale à titre d’enseignante au couvent du Bon-Pasteur de Rivière-du-Loup, au cours des années 1920-1927 et 1930.
Salle Marie-Ange-Jolicœur (Maison de la culture)
La petite salle numéro 2, située au deuxième étage de la Maison de la culture, est nommée en commémoration du souvenir de sœur Saint-Jean-Sauveur (1903-1973), qui se démarqua par un goût vif pour la musique vocale et instrumentale et l’enseignement musical qu’elle prodiguera au couvent du Bon-Pasteur de 1933 à 1935, de 1940 à 1944 et de 1950 à 1954.
Salle Bon-Pasteur (Maison de la culture)
La salle de spectacle située au troisième étage de la Maison de la culture est nommée en commémoration du souvenir des Sœurs du Bon-Pasteur, qui sont arrivées à Fraserville en 1860 pour prodiguer leur enseignement dans une petite école de village d’abord, puis dans l’édifice actuel construit en 1886.
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Demande de commémoration
Dernière modification : 17 décembre 2025Le comité de toponymie s’inspire des politiques, des normes et des procédures en vigueur pour évaluer les propositions de noms et suggérer des noms de lieux pour les rues, parcs, ponts, bâtiments, installations récréatives et autres sur le territoire de la Ville. Il est formé d'un membre du conseil municipal, de la gestionnaire aux programmes et équipements communautaires et de citoyens.
Pour suggérer un nom au comité de toponymie, nous vous invitons à remplir le formulaire ci-dessous et à l'envoyer à l'adresse indiquée. En plus d'honorer une personne, un événement, un groupe, un organisme ou une réalisation importante dans l'histoire de la ville, votre proposition doit respecter l'esprit du lieu ciblé ainsi que les thématiques existantes dans les différents quartiers.
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